L’extrême violence a fait irruption sous nos yeux, si proche , alors que nous la pensions toujours lointaine réservée à d’autres ; nous nous imaginions épargnés, protégés. Nous imaginions que pour nous , européens elle n’était que passée , objet d’études historiques.Et la voilà qu’elle surgit sanglante, froide , brutale, dévastatrice.Elle a des visages, ceux des victimes, ceux des bourreaux.
Comment la violence meurtrière peut-elle s’emparer d’hommes et de femmes présumés « ordinaires » si semblables à nous-mêmes ?
Que nous dit l’Histoire à ce sujet ?
Quelle logique- où se répondent des facteurs historiques, idéologiques, comportementaux -a pu par exemple commander le passage à l’acte d’hommes lors du judéocide mis en oeuvre par l’Allemagne nazie en Pologne puis en Russie, en Biélorussie, en Ukraine durant la seconde guerre mondiale.
Cette logique meurtrière peut-elle se comparer à d’autres massacres de masse en d’autres lieux et à d’autres époques antérieures ou postérieures ?
C’est ce questionnement , d’une singulière actualité, qui est développé dans la conférence proposée.