À Jericó, village de la région d’Antioquia en Colombie, des femmes d’âges et de conditions sociales différentes évoquent les joies et les peines de leur existence. Leurs histoires se dévoilent l’une après l’autre, ainsi que leur espace intérieur, leur humour et leur sagesse. Chila, Luz, Fabiola, Elvira… tour à tour frondeuses, nostalgiques, pudiques et impudiques. Un feu d’artifices de paroles, de musique et d’humanité.
Être berger au XXIe siècle, c’est décider d’appartenir à un monde en mouvement et, plus encore, d’y contribuer.
En nous invitant à sonder l’univers méconnu du monde pastoral, l’auteur bouscule les idées reçues et nous donne à voir des hommes, mais aussi des femmes, qui ont fait le choix d’un métier profondément actuel, aux enjeux économiques et humains majeurs.
Tarek, Sobhe et Jalal sont réfugiés palestiniens, nés à Chatila dans les années 80, ils y ont créé un centre de soutien scolaire et une maternelle. Durant les cours, lors des projets qu’ils mènent à l’intérieur des camps et aussi dans les gestes du quotidien, les trois amis donnent l’exemple. Ils sont persuadés qu’en attendant de revenir en Palestine, une vie citoyenne est possible, à l’intérieur des camps.
Gérard, Jean-Pierre, Jeanne-Antide et Xavier vivent à La Chaux de Gilley, un village de moyenne montagne situé dans le Haut-Doubs. Là-bas comme ailleurs en altitude, les saisons qui passent impriment fortement le rythme de la vie quotidienne. Gérard, Jean-Pierre, Jeanne-Antide, Xavier et Philippe observent le ciel, le clocher du village, les voisins d’à côté ou la télévision suisse pour anticiper la météo à venir et être prêts à l’action le moment venu. “1,2,3 Saisons” est une fable musicale et rurale qui se déroule dans un village pas vraiment comme les autres ou le rythme des saisons est un prétexte pour évoquer le temps qui passe, l’amitié et bien d’autres choses encore…
Bien décidées à devenir mécaniciennes, Bintou, Chantal et Dina apprennent le métier à Ouagadougou. Au programme ? Étincelles sous le capot, mains dans le cambouis et surtout, bouleversements joyeux des préjugés : aucun métier ne devrait être interdit aux femmes !
Une oasis d’espoir raconte le destin mêlé de deux protagonistes : la vallée du fleuve Drâa, un ruban de palmeraie cultivé par les hommes et bordé par le désert aride du Maroc, et Tahar El-Ammari, fils d’anciens éleveurs et agriculteurs de la tribu des Aribs, dépositaires d’une culture nomade millénaire. Aux portes du Sahara marocain se noue un drame à deux visages : le Drâa et sa civilisation agricole, qui entretenaient autrefois plus de 1100 km de vallée fertile, disparaissent aujourd’hui près de M’Hamid, dernière ville avant les dunes, victimes en amont de la construction d’un barrage autant que de la désertification. Dans le même temps, à 35 km de M’Hamid, dans le désert, Tahar travaille d’arrache-pied à la réhabilitation de l’oasis de sa naissance : Ergsmar, le « Petit Paradis », abandonné lors de la sédentarisation des anciens nomades qui y faisaient étape à l’époque des caravanes.
Ce documentaire dessine des portraits de maraîchers en contrat d’insertion aux Jardins de Cocagne et nous offre un nouveau visage du chômage. En effet, dans leur face à face avec la nature, ces apprentis jardiniers nous confient leurs combats pour se reconstruire et lutter contre une société déshumanisée. Saison après saison, dans le travail de la terre, on lutte, on rêve, on tente une dernière fois de faire germer un sens à sa vie…
Annick, Jean-Jacques et Philippe vivent en Bretagne, dans les Vosges et en Bourgogne. Annick, Jean-Jacques et Philippe sont aussi Diannan, Ioan et Gwinver des druides, des nouveaux druides. Ils nous guident dans des sites naturels prestigieux ou ils nous font découvrir leurs univers spirituels et philosophiques singuliers. Sont-ils écologistes, poètes, doux-dingues ou tout simplement en chemin? Chacun trouvera sa réponse avec ce voyage documentaire aux portes du chamanisme entre imaginaire et réalité. Un film sensible au plus près des sensations de ses protagonistes…